Du 17 avril au 28 mai, les Franciliens, usagers et riverains du boulevard périphérique, peuvent se prononcer sur les modalités du projet de voie dédiée au covoiturage et aux transports collectifs sur le périphérique parisien.
Pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Ville de Paris et l’État se sont engagés à mettre en œuvre des voies olympiques prioritaires sur le boulevard périphérique et les autoroutes franciliennes.
Après les Jeux, ces voies olympiques deviendront des voies dédiées au covoiturage et aux transports collectifs.
COVOITURAGE, TRANSPORTS EN COMMUN, TAXIS…
Située sur le périphérique parisien, cette voie dédiée aux mobilités collectives (covoiturage, transports en commun, taxis) vient compléter les voies similaires créées sur les autoroutes A1 et A13 dans le cadre d’un projet porté par l’État, qui a fait l’objet d’une consultation du public en janvier 2023.
Cette voie vise à favoriser un changement dans le comportement des citoyens. Objectif : promouvoir le covoiturage du quotidien, en offrant un gain de temps à ceux qui n’utilisent pas leur voiture seul, mais à deux ou à plus.
Cette voie dédiée aux mobilités collectives répond aussi aux grands enjeux environnementaux : améliorer la qualité de l’air, diminuer les nuisances sonores, résorber la congestion automobile, mais aussi réduire la consommation de carburant et alléger les dépenses des ménages.
Les usagers ont désormais la parole.
COMMENT PARTICIPER À LA CONSULTATION ?
Le site dédié à la consultation du public est ouvert jusqu’au 28 mai.
Les citoyens peuvent alors s’exprimer sur quatre points du dispositif :
- Les plages horaires d’activation du dispositif, en semaine et pendant les week-ends.
- Les catégories d’usagers ayant droit d’emprunter la voie réservée.
- La limitation de vitesse sur le boulevard périphérique lorsque la voie dédiée est activée.
- Les mesures d’accompagnement permettant de faciliter la pratique du covoiturage.
Il est important de la noter : le résultat des avis recueillis n’engage pas la politique de la mairie de Paris, qui sera libre de maintenir son choix ou de l’amender.