Découvrez les principaux monuments de Santeny avec cette petite balade en images…
L’église originelle de Santeny remonte sans doute au XIIIème siècle, placée sous la protection de Saint Germain d’Auxerre. Elle fut fort longue à terminer puisque, selon certains historiens, sa dédicace ne daterait que du XVème siècle. Un document dressé en 1712 révèle les plans de l’église primitive, du cimetière attenant, du presbytère et des dépendances.
Au XIXème siècle, l’église menace de tomber en ruine. En 1879, Madame Amélie BRAC de la PERRIERE déclare prendre à sa charge la totalité des frais de restauration de l’église et du presbytère. Ce fut une véritable reconstruction. Les travaux commencèrent en 1880 et la nouvelle église fut consacrée le 21 octobre 1881.
A l’intérieur le visiteur peut admirer, dans le collatéral nord, une Vierge à l’Enfant attribuée aux ateliers parisiens du XIVème siècle. La polychromie date du XIXème siècle.
Vitrail de Saint Nicolas. Cette verrière, la première à partir de l’entrée du côté nord de la nef, relate des épisodes de la vie de Saint Nicolas. Elle nous vient en partie de l’église première. Déposée lors de la reconstruction de l’église, certains de ses éléments ont disparus pendant des travaux. Lors du remontage, des ajouts modernes ont complété les fragments anciens datant des années 1220-1225.
Santeny apporte donc un témoignage majeur sur l’évolution du vitrail au début du XIIIème siècle.
Le baptistère date de la reconstruction de l’église et témoigne de l’art sulpicien au XIXème siècle.
La statue de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui se trouve dans le côté nord de la nef, prés de la porte du clocher, a été offerte par le Grand-Duc Nicolas de Russie, oncle du Tsar Nicolas II, qui a séjourné quelques années au château de Choigny après la révolution d’octobre 1917.
Le clocher de Santeny ne possède plus qu’une cloche pour sonner la volée et le glas. L’ancienne église en comportait trois, mais en 1880 deux ont été descendues et converties en pièces de 5 centimes.
L’inscription portée sur la cloche actuelle, rescapé à la fonte, remonte à 1683.Elle est nommée Germaine-Marguerite; son parrain est Maître Edmée Buchon, marchand, sa marraine Marguerite Colignon, épouse d’Etienne Nouette, seigneur d’Ormoy et de Montanglos. Elle est accordée en ré.
Le bâti de cette cloche a été remplacé vers 1990; à cette occasion, la cloche a été tournée d’un quart de tour pour changer le point de frappe du battant et ainsi prolonger la vie de Germaine-Marguerite qui rythme les heures et sonne l’Angélus à midi.
Lors de sa reconstruction entre 1878 et 1883, l’église a reçu un ensemble de verrières. Deux sont signées et datées : P.G. Bardon 1896.
Celle qui évoque quelques scènes de la vie de Saint-Nicolas nous vient en partie de l’église première. Déposée lors de la reconstruction de l’église, certains de ses éléments ont disparus pendant les travaux. Lors du remontage, des ajouts modernes ont complété les fragments anciens datant des années 1220-1225.
Ces verrières sont un précieux vestige de l’art du vitrail au Moyen Age en Ile de France et restent les seuls témoins de l’église primitive.
Vaste ferme de plateau dont les adjonctions du XIXème siècle ont fermé la cour, ce qui lui donne aujourd’hui l’aspect des fermes briardes.
Cette ferme existait déjà au IIème siècle.
Elle fut vendue en 1776 à Monsieur, frère du Roi, qui y fit sans doute quelques remaniements, notamment le pigeonnier.
Ce corps de ferme a fait l’objet d’une complète réhabilitation.
Le lavoir abrite, encastrée dans le mur, une fontaine qui porte la date de 1772, ainsi que les armoiries de la famille Richard, Seigneur des Lyons.
On peut y lire l’inscription suivante :
« Je renais par les soins d’un mortel généreux, Dont le nom doit vous être à jamais mémorable, Je coule ici pour vous, habitants bienheureux, De même que mon cœur je suis inépuisable »
Edifié en 1868 par la famille de la Perrière, descendants de la famille de Besse.
Le rez de chaussée du château est maintenant disponible pour des réceptions,mariages et séminaires voir les détails ici Portail du Manoir Montanglos Fief attesté pour la première fois vers 1417.
Le Manoir Montanglos était constitué au XVIIème siècle d’une maison bourgeoise, une cour, un jardin, une basse-cour, de granges d’écuries et de remises.
Seuls subsistent aujourd’hui le bâtiment nord et le Portail de la rue de la Mairie.
Les possesseurs des Fiefs d’Ormoy et de Montanglos se paraient du titre de Seigneurs de Santeny.